Personal news : après une belle et enrichissante aventure au sein de la startup fintech PayinTech (suivez leurs nouveaux projets 🍔 PayinTech fait partie désormais du groupe Merim, spécialiste de la digitalisation des points de vente), je suis heureuse de rejoindre en tant que QA specialist la startup Sport Heroes, spécialisée dans la création et l'animation de communautés liées au sport 🏃🏽♀️ et au bien-être 🧘🏿, en France et à l'international.
About Sport Heroes :
✨ plus de 300 clients
✨ 1.500.000 utilisateurs répartis dans 150 pays
✨ ses solutions SaaS sont utilisées par des marques (ex : Adidas, Asics), de grands organisateurs d’événements (ex : Paris 2024, IRONMAN), des ONG (ex : UNICEF, WWF) et des entreprises (ex : Orange, BNP, PwC) pour animer leurs communautés de clients, fans ou collaborateurs
💻 +📱(iOS, Android ) : 🏅 Running Heroes, United Heroes, Cycling Heroes, Swimming Heroes 🏅
🐼 1% de la chiffre d'affaires ➡️ World Wildlife Found à travers l'initiative 1% for the Planet
Au menu de cette édition, trois questions :
🔬 QA : qu’est-ce que c’est ?
👩🏽💻 Pourquoi acquérir des skills techniques ?
🌐 Comment bien s’organiser avec kanban ?
🔬 QA : qu’est-ce que c’est ?
On me demande souvent des détails sur le rôle du QA specialist (ou QA analyst/consultant/engineer etc) et je trouve que ce tweet résume bien ses missions 😀
Gaurav Sharma
4 key points
🗝️ il n’y a pas vraiment de profil type ou de fiche de poste type, mais le bon fit se fera en fonction du produit développé et des besoins de l’équipe (la complémentarité c’est le mot clé)
🗝️ l’objectif principal est d'aider les équipes tech & product à prendre conscience des menaces qui mettraient en péril la valeur du produit et de défendre l’expérience et les attentes des utilisateurs
🗝️ la qualité c’est un sport d’équipe
🗝️ les verbes de la QA : observer, comprendre, expérimenter, tester, explorer, découvrir, fluidifier, simplifier, accompagner, documenter
Pourquoi acquérir des skills techniques ?
Un grand nombre de métiers sont liés à la technologie, peu importe le domaine ou le secteur. Dans mon ancienne vie professionnelle, je rédigeais des contenus pour les réseaux sociaux, sites internet, campagnes d’é-mailing, etc, mais je considérais qu’aller plus loin dans l’acquisition des compétences techniques n’étais pas nécessaire. Pendant longtemps, j’ai considéré que ce type de compétence est réservé aux équipes d’ingénieurs.
Aujourd’hui je suis convaincue que peu importe le métier, il ne faudrait pas se laisser attiré dans les filets :
des préjugés (“je suis créatif/ve, pas technique”)
des pensées limitantes (“ce n’est pas pour moi”)
des frustrations (“je n’ai pas réussi/compris du premier coup, donc je m’énerve et j’abandonne”).
Dans le monde de la tech, les skills techniques ne se limitent pas au code, mais c’est important d’en apprendre les concepts de base pour 4 principales raisons :
🔥 tout d’abord, opposer la créativité à la technique c’est le fruit d’un système (éducationnel, sociétal) périmé, figé, qui n’encourage pas la curiosité et qui nous met dans des cases dès notre plus jeune âge (ô combien il est difficile de sortir de ces cases par la suite !). Acquérir des hard et des soft kills variés signifie ajouter de nouvelles cordes à notre arc et nous ouvrir vers des opportunités qu’on imaginait pas.
🔨 mieux comprendre comment fonctionnent les outils et les produits qu’on utilise dans notre travail et vie perso chaque jour. C’est un peu comme apprendre les mots et les expressions dans une langue étrangère avant un voyage : ce n’est pas nécessaire de devenir du jour au lendemain un parfait locuteur, mais juste pouvoir comprendre des instructions simples pour mieux s’y retrouver dans le pays respectif.
🧜♀️ moins fantasmer sur les algorithmes qui impactent nos vies : se rendre compte, par exemple, que les biais dans le code ne sont pas la responsabilité unique des ingénieurs, mais de toute une équipe qui participe à la conception / exécution / validation d’un produit.
♟️ mieux structurer sa pensée, avoir une nouvelle perspective et des idées neuves.
Quant au code, il vaudrait mieux savoir à minima :
se repérer dans le code (par exemple, savoir distinguer une chaine de caractères d’un booléen, comprendre c’est quoi une structure conditionnelle). L’idée ce n’est pas tant d’apprendre un certain langage, mais les concepts clé. Ensuite, il y a des langages que les débutants préfèrent (Python, Ruby, JavaScript).
les bonnes pratiques en termes de workflow (par exemple, git)
Ressources :
Il y en a tellement ! Attention à ne pas se disperser. Pour connaitre la base de la base, personnellement, j’ai commencé sur du JavaScript en m’appuyant sur :
🇺🇸 le handbook de FreeCodeCamp
🇫🇷 les vidéos d’Arnaud Aubry, CTO de Comet
🇺🇸 les cours succincts de la Test Automation University
Une telle initiative a aussi le bénéfice de nous aider à cultiver l’humilité, développer un mindset de lifelong learner, aussi accepter d’être nuls / nulles au début, se planter et réessayer.
L’inverse est aussi valable. Les personnes qui s’identifient comme techniques pourront se développer en cultivant des skills plutôt associés aux personnes créatives, comme l’écriture/blogging, la communication, le personal branding, le coaching etc.
🌐 Comment bien s’organiser avec kanban ?
Méthode de gestion de flux de travail, Kanban facilite l’organisation des tâches. Utilisé dans le développement agile des produits, j’emploie le kanban également dans ma vie perso pour gérer mes projets d’apprentissage ou même mes listes de course. Le kanban s’adapte à toutes les situations du quotidien, itératives ou ponctuelles (ex : formation continue, plan de voyage, déménagement etc).
Comment adapter kanban à ses projets de la vie quotidienne sur du long terme ?
Créer un tableau de bord (physique ou digital avec Trello, par ex.) comprenant 4 colonnes (backlog, to do, doing, done).
Backlog : y inclure et ajouter au fur et à mesure toutes les tâches à réaliser pendant les prochains mois.
Décider de la durée d’un cycle de réalisation de tâches, en notant que les cycles auront ensuite la meme durée (deux semaines, par exemple).
To do : regrouper les tâches à réaliser pendant un cycle. Choisir un nombre limité de tâches prioritaires du backlog + les bouger dans la colonne “To do”.
Pendant le cycle, lorsqu’on s’attaque aux tâches, les bouger dans la colonne “Doing”.
Une fois les tâches finalisées, on peut les bouger dans la colonne “Done”. Si vous utilisez un tableau de bord physique, utilisez des post-it, très pratiques pour ce type d’orga.
A la fin du cycle, vous pouvez ainsi évaluer si vous avez accompli toutes les tâches de la colonne “To do” et ajuster votre workflow en fonction de vos observations. Les tâches non réalisées retourneront dans le backlog. Vider toutes les colonnes SAUF le backlog.
Répéter ce process pour chaque cycle. Le backlog évoluera en fonction de vos objectifs, besoins, etc. : de temps en temps, nettoyez-le.
💡 Voici un modèle de tableau kanban que j’utilise pour organiser mes projets de lifelong learning et lectures pro :
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